La Convention sur la diversité biologique (CBD) est un traité international conclu en 1992 à Rio de Janeiro par plus de 150 pays. Elle vise à promouvoir la conservation et le partage équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques. Les parties à la convention s’engagent à conserver la diversité biologique, à encourager l’utilisation durable des écosystèmes et des espèces, et à promouvoir le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques. Pour ce faire, elle comprend un ensemble de principes juridiques et réglementaires qui sont appliqués par les parties contractantes.
La CBD comprend une série de principes généraux qui visent à protéger la biodiversité. Le principe de précaution stipule que les parties doivent agir pour prévenir ou limiter les dommages potentiels causés aux écosystèmes ou aux espèces sauvages. Il est complété par le principe d’accès et de partage juste et équitable, qui prévoit que les avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques soient partagés entre toutes les parties concernées. Le principe du respect mutuel fait référence aux droits nationaux existants en matière de gestion durable des ressources naturelles, tandis que le principe du consentement préalable informe est un engagement envers le dialogue entre les parties contractantes.
En outre, la CBD comprend une série d’instruments juridiques qui sont destinés à assurer le respect des principes généraux qu’elle contient. Ces instruments comprennent notamment des conventions régionales pour protéger certaines espèces ou habitats spécifiques, des accords bilatéraux concernant le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques, ainsi que des plans nationaux d’action visant à promouvoir la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité.
Par conséquent, la CBD est un instrument juridique important pour assurer la protection de la diversité biologique. Les principes généraux qu’elle contient offrent une base solide pour guider les politiques nationales en matière de conservation et d’utilisation durable des ressources naturelles. De plus, les instruments juridiques qui y sont inclus assurent que ces principes soient mis en œuvre efficacement. La mise en œuvre effective de cette convention est essentielle pour assurer que la biodiversité soit protégée, exploitée durablement et partagée équitablement.